Coup Droit et Coulisses : Roland Garros dans les étoiles

Coucou les Spankettes,
Astrid est dans les cartons, je prends un peu le relai si c’est ok.
–
Je sais que d’ordinaire, c’est une formule pour dire
« en plein déménagement »,
mais là,
elle est vraiment dans un carton.

J’écris l’article et je la libère, promis.
: )

Je travaille pas mal dans l’ombre,
mais, en gros,
les photos d’Astrid, c’est moi.
Son sourire, sa bonne humeur,
c’est encore moi.

Bon je vais vous raconter une histoire, je sais que vous aimez les contes de fées.

(Je vais me livrer à coeur ouvert)
Je me suis fait virer de mon dernier boulot de façon assez arbitraire.
Ce que j’essaye de vous dire, c’est que la magie, ça n’existe pas.
Et le soleil en Mai, non plus.
–
Rangez vos lunettes,
et sortez vos mouchoirs.
–
Le seul avantage à tout ça,
c’est que j’allais pouvoir regarder Roland Garros en leggings toute la journée.
Au fond, on n’est pas si différents, vous voyez.

Mais la grande nouvelle…
C’est que cette année,
la chance sourit aux oubliés.

* Priceless *
C’est le nom et le but de ce programme lancé par Mastercard.
Le souci de vous faire vivre une expérience unique.

Et cette année on a eu le bonheur
de tester le programme Priceless à Roland Garros !
Une étincelle dans la grisaille
Avec en plus d’un accès illimité au Court Central,
accès au Village,
cadeaux et visite guidée,
buffet,
et petites attentions à volonté.

Je ne peux pas exactement vous décrire ma réaction
quand on appris la nouvelle,
mais c’était un mélange de CA et CA.

Et devinez quoi ?
Pas besoin de faire des courbettes pour demander un jour de congé.

*

Evidemment, je peux pas tout vous raconter
(c’est la première fois qu’on se parle, on va y aller doucement),
mais je me suis régalé.

J’ai vu des trucs super ;
Voilà dans les grandes lignes, le récit de notre folle journée à Roland Garros

9h45
Donc c’est ici,
au bout de cette grande allée boisée,
que nous avons retrouvé Camille,
chef de l’opé,
et les autres invités.
J’ai pris une photo du chemin parcouru.
Et oui.

 

Astrid était ravie d’avoir trouvé une amie à sa taille,
et les discussions allaient bon train autour d’une brochette fleurs-fraises tagada,
ou je ne sais quoi.

Ces deux là s’entendaient comme larrons en foire,
et abordaient tous les thèmes sans tabous,
des tailles de chaussures aux inconvénients du vide dressing.

*

Il a fallu attendre une fille qui avait du retard,
qui nous a expliqué que c’était, apparemment,
lié à un problème d’égo.
C’était touchant,
et on a tous eu des bons mots.
Arrêtez de croire ces magasines,
ça peut vous détruire.
Littéralement.
Vous êtes toutes des Soleils.

Ok ?

Je ne connaissais pas tout le monde, et même personne en fait.
Mais toutes ces filles étaient sympas,
surtout Phoenix, journaliste à Europe 1,
qui n’est pas une fille,
mais que j’ai affublé d’un nom d’emprunt.

–

Il ne tient peut être pas à ce que ses collègues
sachent qu’il passe ses après midis avec des blogeuses mode.
Radio, Ragots, Chaos…

Bon, dans les travées de Roland Garros,
vous trouvez toutes sortes de choses.

Un avion encastré dans un mur.
Pour vous bien vous rappeler, au cas où vous l’auriez oublié,
que Roland Garros était un AVIATEUR.

D’ailleurs :
Au début je voulais faire simple et titrer cet article :
« Les Dessous de Roland Garros ».
Puis je me suis dit que c’était confus,
et que certaines allaient s’imaginer l’aviateur en slip.
Je vous connais.

Alors j’ai opté pour un jeu de mot bidon, et plus conventionnel.
Comme ça tout le monde est content.

Alors voilà, ça c’est la pause préférée d’Astrid depuis quelques temps,
elle avait déjà fait ça à Prague.
Il n’y a aucune explication pour le moment, n’hésitez pas à lui poser toutes vos questions à ce sujet.

Ce tableau n’est pas signé.
Je serais pourtant curieux d’entendre les explications de son auteur.
Notre guide n’avait pas plus d’infos.

Je vais pas trop me mouiller, mais je me suis reconnu en ce type.
Je suppose que le filet représente Roland Garros,
et tout le reste autour, sa souffrance.
Une étincelle dans la grisaille.

Comme ça peut tout aussi bien vouloir dire :
« Roland Garros est une grande fête.
Le terrain ne représente qu’une petite partie de la fête.
La fête est partout autour,
n’hésitez pas à saluer votre voisin » .

Faites-vous votre propre interprétation.
♥ L’ART ♥

Bain de foule dans les allées du Lenglen.
En bas à droite, c’est le bonnet d’Astrid, pour vous donner une idée de l’échelle.

La Galerie du stade Suzane Lenglen.
On devrait d’ailleurs dire « LES » galeries, tant ce truc est un labyrinthe.
Camille et Astrid sont déjà insérables,
Delphine a pris les devants pour ne plus jamais être en retard,
et en finir enfin avec ce problème d’égo.
Tu es un Soleil, Delphine.

Miguel,
Miguel Burdeos,
MICHEL BORDEAUX,
notre guide,
a déjà pris un virage à toute allure.

C’est un cartoon.
Il sourit tout le temps, siffle les S, et se faufile un peu partout.
Il connait Roland Garros comme sa poche.

Carton plein pour Miguel.
Je lui donne 2 soleils pour sa bonne humeur et cette superbe visite.

Vous voyez ces bâches vertes,
de part et d’autre du court,
hachées de petites fenêtres,
d’où fleurissent parfois de flottantes tristes têtes?
Vous vous êtes surement déjà demandé ce qu’il y avait derrière…

Et bien c’est le cachot.
C’est ici que sont punis les mauvais ramasseurs de balles.
Ceux qui ont mal renvoyé une balle, ceux qui ont parlé ou même souri,
les mal nourris, les insoumis.

Ils méditent ici sur leur geste, sur les valeurs du sport et de la vie en général,
avec Yannick Noah.
En personne.
Et en chansons.
« La voix des Sages »
…
Ils disposent d’une petite lucarne de choix,
pour apprécier le travail bien fait des BONS ramasseurs de balles,
et s’en inspirer.

* J’adore Miguel et mes nouvelles copines *
mais après cette visite express essentielle, j’avais hâte
d’assister aux premiers matchs.

Le cadeau offrait un accès illimité au court Central,
aux tout premiers rangs,
au plus près des joueurs.

Ici le match de Marion Bartoli, la n°1 française,
contre une colombienne dont le nom importe peu.

Je sais qu’ici,
La Fashion Police veille au grain,
Et vous avez surement relevé quelques fautes de gout,
comme le leggings sous la jupe.
Je vous rappelle simplement que ce n’est pas la Fashion Week.

Marion avait cette habitude de jouer des coups pour rien, entre les points.
Beaucoup d’énergie gaspillée donc, et une victoire compliquée.
Marion Bartoli sortira au tour suivant.

: (

J’ai beaucoup de respect pour le tennis féminin.
Mais après concertation, on a décidé de retourner au village
avant la fin du match.
C’était l’heure du déjeuner,
et c’était pour ainsi dire,
caviar à volonté.
La décence m’incite à vous épargner le détail de ces mets.
A l’heure où vous lisez cet article, vous dégustez surement un triangle Sodebo.

 Toujours est-il qu’on était dans les meilleures dispositions pour aborder le premier gros événement de la journée.

J’adore Roger Federer.
Je l’ai toujours trouvé trop classe pour être sportif.
Il me fait penser à un banquier en vacances.

Julien Benneteau était apparemment blessé,
Roger l’a souligné,
dans son immense fair-play.
Le choc n’a donc pas eu lieu.

A la fin du match,
Roger, le Suisse, a pris le micro pour faire des blagues de banquier
(rapport à l’affaire Cahuzac),
et s’est ainsi mis tout le public dans la poche avant d’affronter
un autre français au tour suivant.

Parce qu’en plus d’être le meilleur, ce type a le sens des affaires.
C’est un banquier.
J’ai donc décidé de lui confier toutes mes économies.

Le match suivant opposait Tsonga
– n°1 français –
à Jérémy Chardy,
un autre français, capable de coups d’éclat.
Ce ne fut pas le cas cette fois.
– Il aura au moins éveillé les sens de quelques midinettes en tribunes –

Et voilà Tsonga pris en flagrant délit de snacking,
entre deux points.
Je pense que tout le monde,
dans les tribunes,
a fait au moins UNE blague à son voisin sur Tsonga et les Kinder Bueno.

Ca te suivra jusque dans ta tombe, Jo.
Et tu l’auras bien cherché.

**

A Roland Garros,
la distraction capitale reste immanquablement de chercher des stars en tribunes.
Tout le monde fait ça, j’en suis sur.
Il n’y a pas à rougir,
je soupçonne les stars elles-mêmes de le faire.

**

C’est vrai qu’au début, je perdais un peu patience.
Grisé par l’ambiance environnante,
et l’excitation d’être là.

Tout ce que j’avais pu me mettre sous la dent,
c’était un sosie provincial,
glaiseux et rustaud,
de Jean-Pierre Pernault.

Et sans certitudes,
le mec qui jouait Mr Ramirez
dans les Filles d’à Côté
– Ô Génération AB –

C’est là que j’ai pigé que les stars étaient en fait
sous mes yeux,
sur le terrain,
et c’est en me décontractant que les tribunes m’ont paru plus colorées.

Tu connais ce mec.
On raconte que Leonardo Di Caprio était à Roland Garros,
mais qu’importe puisque j’ai trouvé le VRAI Gatsby.
Je l’ai choisi parce que ce site est avant tout un blog mode,
et que dans ou 20 ou 30 ans,
LUI,
le dernier des galants,
sera peut être un vestige.

Il a peut être tendance à en faire plus que tout le monde,
mais si un jour la coquetterie venait à mourir,
il pourra rendre son dernier souffle sereinement.
« J’ai tout donné… A mon échelle. »
†

Cette fille est une princesse.
Traite-là comme une reine.
Offre lui les plus beaux balcons,
emmène là aux meilleurs matchs, aux meilleures places.
Ne lui parle pas d’argent,
de revers ou de coup droit…
Ne la contrarie jamais,
ou elle se tarira.

Pas même avec cette histoire de Ray-Ban par temps gris.
Puisque tu ne peux pas lui acheter le soleil,
fais lui sentir qu’elle en est un,
assure toi juste qu’on la regarde,
et qu’elle ne manque jamais de rien.

JAMAIS.

***

J’ai donc donné 2 soleils à Miguel,
il m’en reste un gros pour Camille, Donatienne Douriez, et toute l’équipe Mastercard.

Je peux témoigner,
Ce programme est bien nommé,
Ce programme est béni,
Ces journées n’ont pas de prix.

Je voudrais aussi distribuer quelques étoiles
aux copines aZZed et DeeDee
–
Oui, dis comme ça on dirait un duo Raï’N’B,
mais elles sont super
–
et à tous ceux et celles qui étaient là,
et ont permis ça.

Je fais des bisous à tout le monde.
♥

Depuis j’ai retrouvé un boulot, et le soleil est revenu.
Ok, peut être que la magie existe, parfois.

Salut.