Miami, Floride
Les contours de Fort Lauderdale se profilent dans la glace de notre hublot, l’atterrissage est imminent. Cramponnée à la main de Roy, j’essaye de me rassurer en me concentrant sur un show télévisé stupide qui passe dans l’écran se trouvant en face de moi. Roy, quand à lui, ne manque pas une seconde du magnifique coucher de soleil que nous offre notre arrivée tardive aux Etats Unis. L’atterrissage se passe sans encombre, je peux relâcher sa main et recommencer à respirer.
Nous voici enfin aux Etats-Unis, terre de tous les fantasmes pour Roy. Après avoir remplis le formulaire I-94 , présenté le formulaire Esta en bonne et due forme et avoir attendu patiemment notre passage devant la douane, nous sortons de l’aéroport à la recherche de notre hôte. Une jeep noire avec un kayak orange sur le toit se présente, nous voilà en route vers les lumières de Miami.
A notre arrivée dans la maison de notre hôte, il est déjà tard et cette journée de voyage nous a fatigué, nous décidons de nous coucher pour mieux profiter le lendemain.
De ces 3 jours à Miami ( qui signifie en indien « eau douce »), je garde des souvenirs controversés.
Nous avons passé la première journée à nous promener à pied à travers les quartiers de Little Havana et de Coconut Grove.
De ces 2 quartiers, il nous a été difficile de nous expliquer pourquoi autant de touristes s’y précipitent. Little Havana est un quartier mignon mais il n’y a rien de particulier à voir. La fameuse Calle Ocho est composée de magasins, avenues, et maisons ressemblant à toutes les autres. Vous croiserez en vous promenant sous des airs de Salsa jouant à la radio, quelques vendeurs de cigares et des joueurs de domino mais rien qui rende vraiment hommage à la culture cubaine.
Quand à Coconut Grove et son Cocowalk, nous sommes restés complètement indifférents à ce quartier qui nous a semblé sans aucun intérêt.
Notre deuxième journée, nous l’avons passé dans le très tape à l’oeil quartier de Miami Beach. Pour l’anecdote, saviez vous qu’à l’origine Miami beach, autrefois appelée Ocean City était une simple barre de sable où se cotoyaient d’un côté un étang de palétuviers et de l’autre des champs d’avocats ? C’est difficile à croire quand on se promène sur l’ile qui existe désormais.
On nous avait annoncé 16km de plage de sable et un quartier art déco à ne pas manquer. J’y ai vu une succession d’hôtels, de tours d’appartements, et une plage pas toujours accessible complètement gâchée par son aménagement. Voitures, transats, cabanes, tout est directement sur la plage.
Nous n’allons pas nous plaindre mais après avoir profité des plages presque sauvages de Cuba et du Mexique, celle ci nous a semblé très surfaite et superficielle.
L’opulente cité n’avait pas dit son dernier mot puisque dès le lendemain, pour notre dernière journée, elle nous a fait changer d’avis grâce aux quartiers Coral Gables et du centre ville qui, je dois bien l’avouer, nous ont charmé.
Le lendemain, c’est déjà notre dernière journée, et nous appréhendons notre voyage dans le bus de nuit qui nous amènera à Saint Augustine. Les opinions au sujet du Greyhound divergent autour de nous, et nous ne savons pas quoi penser. Pour penser à autre chose, et profiter de Miami jusqu’au bout, nous décidons de prendre le métrorail en direction du sud de Miami dans le quartier Coral Gables.
La visite commence par un charmant petit tour en trolley ( bus gratuit aux airs de trams italiens) qui par chance se trouve à la sortie de notre métro quand nous arrivons. Assis sur nos sièges en bois, nous découvrons les premières images de ce si célèbre quartier résidentiel, fondée en 1920 par George Edgar Merrick, promoteur immobilier. Nous choisissons de descendre sur le boulevard Ponce de Leon, une des grandes avenues du quartier afin de continuer notre route à pied. Entre les plantes tropicales et les arbres centenaires se trouvent de magnifiques villas qu’il est agréable d’admirer. L’architecture majoritairement d’inspiration méditerranéenne nous offre de belles surprises et nous prolongeons notre plaisir grâce aux visites de la piscine Vénitienne, et de l’hôtel Biltmore.
La journée est passée à toute vitesse et nous devons déjà rentrer pour récupérer nos valises.
Avant de quitter définitivement Miami et puisque nous sommes vendredi, nous souhaitons avoir un avant goût de la vie nocturne de Miami et allons dîner dans le centre ville. Nous prenons le Metro mover, qui offre une vue unique sur tout le centre ville de Miami, sa rivière, et ses buildings aux milles couleurs. Cela m’a tellement plu que j’aurai aimé en faire des tours et des tours.
A destination, l’ambiance est à la fête, et les terrasses des restaurants sont prises d’assaut. Peu importe leurs ages, les femmes sont très apprêtées, et beaucoup semblent apprécier le style « déshabillé », nous assistons à un véritable défilé de mini jupes et de robes moulantes. Nous prenons place à côté d’une table où une famille est en train de manger, la mère est habillée avec une robe très moulante au décolleté plongeant et des escarpins alors que sa fille d’une vingtaine d’année, les yeux rivés sur son portable, est habillée avec une robe bustier. Personne n’a l’air étonné, c’est assez drôle à observer.
Une fois notre dîner englouti, nous repartons en direction de la station de Greyhound qui se trouve près de l’aéroport. Une rude nuit nous attends !
Nina
2 janvier 2015 at 12 h 05 minje suis jalouse c trop beau
Julie
12 mars 2014 at 18 h 34 minSuper !!! Un joli et un vrai récit ! Bonnes prochaines aventures 😉
astrid
13 mars 2014 at 15 h 21 minMerci beaucoup Julie, je suis ravie que le texte t’ait plu 🙂
Rosa
12 mars 2014 at 14 h 48 mintu me donnes envie de partir!
chachahihi
10 mars 2014 at 22 h 33 minpetite veinarde
cela donne envie d’y aller
gros gros bisous
The Mam's Show
10 mars 2014 at 21 h 58 minwhaouuu on en prends pleisn les yeux =) j’adore
Lili
10 mars 2014 at 12 h 02 minJ’y vais dans un mois !
Je n’ai pas d’attentes délirantes sur Miami, j’espère que ça m’évitera d’être déçue 🙂